La Torre Iznaga |
On fait aussi trimer Marino qui fait tourner la presse à canne à sucre pour extraire le guarapo qu'on va boire.
Presse à guarapo pour extraire le jus de canne à sucre |
L'intérieur n'est malheureusement pas photographiable mais on y voit des photos, objets et reliques du Che, ainsi que d'autres concernant ses compagnons morts avec lui.
A Santa Clara, mausolée du Che |
Diner à la casa, puis sortie de nuit pour voir le Capitole illuminé.
Lundi matin, 1ere sortie vers le spot wifi de la calle Obispo, pour consulter le site de l'ambassade et y chercher des instructions. On apprend que les derniers vols commerciaux d'Air France sont complets et plus rien après mardi.
On s'inscrit tous sur Ariane, mais vu que je suis en individuel, je décide d'aller à l'ambassade, qui se trouve assez loin, à Miramar (7 à 8 kms), avec un bicitaxi un peu filou qui insiste pour m'emmener puis m'abandonne quand on quitte le centre de la ville (C'est là qu'il m'informe qu'il n'a pas le droit d'en sortir !) et me confie à un taxi jaune.
Devant l'ambassade, attend déjà
une centaine de personnes, énervées comme vous pouvez imaginer, et nous faisons tous
la queue à l'extérieur, à la cubaine (d'ailleurs, les Cubains devaient sans doute
bien se marrer de nous voir). J'attends bien 2h30, puis après un lavage en règle des
mains, je vais derrière un guichet vitré muni d'un téléphone. Mon interlocuteur
me donne beaucoup d'informations : encore un peu moins de 3000 Français à Cuba, les
vols prévus pour les rapatriements ne sont pas encore planifiés avec Air
France, il faut surveiller la page Facebook de l'ambassade, puis s'inscrire sur
la liste d'attente AF, le billet unique à 602 $.
Mais la mauvaise nouvelle est que le gouvernement cubain veut sortir les
étrangers des casas pour les regrouper par nationalité dans des hôtels. Celui des
Français est le Comodoro, un 4 étoiles, à Miramar aussi, et l'ambassade espère
qu'ils feront un effort, car le prix est fixé à 99 CUC par chambre simple et
154 pour une double !
Comme je dispose d'un billet pour les USA et que j’ai quitté l'Europe depuis plus d'un mois, on me conseille de tenter auprès de l'agence d'American Airlines, ce que je fais tout de suite, car c'est dans le même secteur. Et là, fantastique : pas de problème pour avancer mon billet, je paie juste la différence de prix (6 cuc), et je peux partir dès demain pour Jacksonville, via Miami ! Il a fallu me décider vite, mais je pense que c'est mieux que d'attendre les instructions de l'ambassade pendant une durée indéterminée.
Sur le chemin entre l'ambassade et l'agence d'American Airlines |
L'Hôtel utilisé pour le regroupement des Français |
Comme je dispose d'un billet pour les USA et que j’ai quitté l'Europe depuis plus d'un mois, on me conseille de tenter auprès de l'agence d'American Airlines, ce que je fais tout de suite, car c'est dans le même secteur. Et là, fantastique : pas de problème pour avancer mon billet, je paie juste la différence de prix (6 cuc), et je peux partir dès demain pour Jacksonville, via Miami ! Il a fallu me décider vite, mais je pense que c'est mieux que d'attendre les instructions de l'ambassade pendant une durée indéterminée.
Calixto Garcia |
Le cœur plus léger, je me dis
que je ne dois pas être loin de la Casa de Fuster, alors, je continue à
marcher, marcher, marcher au soleil.
Les photos seront dans l'article suivant.
Retour à la Habana vieja par une guaguita (taxi collectif jaune qu'on paie en moneda nacionale) qui me rapproche bien, puis à pied, et je vais rendre visite à Carlos de l'hostel Mango. Il m'annonce qu'il va fermer son hostel à partir de demain. Mais bien sûr il est toujours d'accord pour garder mes affaires en dépôt jusqu'à nouvel ordre. Je vais aussi acheter en vitesse 2 bouteilles de rhum à rapporter, et je rentre à la casa, où c'est la fiesta : guitare, harmonicas et maracas pour accompagner le répertoire de Michel. Marino n'est pas en reste, ainsi que Kelvi le cuistot. Joyeuse soirée finale pour moi.
Retour à la Habana vieja par une guaguita (taxi collectif jaune qu'on paie en moneda nacionale) qui me rapproche bien, puis à pied, et je vais rendre visite à Carlos de l'hostel Mango. Il m'annonce qu'il va fermer son hostel à partir de demain. Mais bien sûr il est toujours d'accord pour garder mes affaires en dépôt jusqu'à nouvel ordre. Je vais aussi acheter en vitesse 2 bouteilles de rhum à rapporter, et je rentre à la casa, où c'est la fiesta : guitare, harmonicas et maracas pour accompagner le répertoire de Michel. Marino n'est pas en reste, ainsi que Kelvi le cuistot. Joyeuse soirée finale pour moi.
A la casa |
De leur côté, le groupe des 6 de
"Visions du monde" se sont enregistrés auprès de l'ambassade et doivent attendre en
espérant qu'ils pourront rester dans leur casa. Mais c'est pas sûr du tout, et
ce soir un discours du Président confirme la fermeture de tous les lieux
publics à partir de demain. Heureusement que je ne suis pas isolée quelque part
à pédaler innocemment sur une route de campagne !
Joyeuse dernière soirée |
Mardi matin, un taxi vient me
chercher à la casa, adios, adios, pour me conduire à l'aéroport, qui est très
calme ce matin. Formalités très réduites, puisqu'on me laisse passer avec mon
canif oublié dans mon sac cabine (qu'on va me confisquer au contrôle de
sécurité du 2eme vol à Miami). Je claque mes derniers cuc dans quelques
souvenirs. A l'embarquement, on nous distribue un seyant masque vert, et
décollage à 13h.
Beaucoup de vols annulés à l'aéroport José Marti |
Les Cubains font bien les choses: à l'embarquement, chacun reçoit son masque. (Alors qu'on n'en trouve pas en France, parait-il) |
Au transit à Miami, l'aéroport est désert, c'est incroyable. Quel
bonheur, on a la 4G ! Et je peux enfin passer plein de coups de fil, car j'ai
du temps avant le vol suivant.
Formalités à l'immigration étonnamment rapides, aucun entretien, aucune question alors que je m'attendais à beaucoup de méfiance, vu que les US ont fermé leurs frontières.
A part l'incident du canif, dont on ne reparlera plus, contrôles de sécurité ultra rapides aussi.
A Jacksonville, Mike vient me récupérer pour m'amener chez Michele, quelle chance j'ai d'y avoir des amis ! Et c'est parti pour d'autres aventures. Peut-être.
Formalités à l'immigration étonnamment rapides, aucun entretien, aucune question alors que je m'attendais à beaucoup de méfiance, vu que les US ont fermé leurs frontières.
A part l'incident du canif, dont on ne reparlera plus, contrôles de sécurité ultra rapides aussi.
A Jacksonville, Mike vient me récupérer pour m'amener chez Michele, quelle chance j'ai d'y avoir des amis ! Et c'est parti pour d'autres aventures. Peut-être.
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