mardi 3 mars 2020

Enfin sur le vélo : la Havane à Mantazas



Dernière nuit très bruyante à l'hostel : c'est samedi soir, et la rue est joyeusement animée de musique et de discussions jusqu'à plus de minuit. 

Le lendemain, je prends fièrement le départ, trouve sans problème le fameux bus rouge spécial vélo-motos qui m'attend pour démarrer. Je n'en reviens pas : une rampe permet d'y monter sans aucun souci, et il peut contenir 8 à 10 motos et 3 vélos avec leurs passagers. Tout ça pour UN peso en moneda nacional, c'est à dire rien du tout !

Une fois arrivée de l'autre côté, je trouve sans problème la via blanca qui longe la côte vers les Playas de l'est. Et là, je suis fort déstabilisée,  car je commence à penser que j'ai sans doute eu tort de changer d'avis au dernier moment : le vent vient de l'Est, et il est très fort aujourd'hui (j'aurais été bien contente de l'avoir dans le dos si j'avais pris la direction inverse), et de plus, je ne suis pas du bon côté pour voir la mer !
Donc journée de "lucha contra el viento", je râle mais les jambes vont bien quand même. Halte déjeuner à Guanabo d'un 'pan con tortilla" avec une limonade hyper sucrée, à une cafétéria assez délabrée, en expérimentant mon maigre espagnol avec Jorge, qui prend soin des lieux, et qui aimerait bien que je repasse le voir au retour.





C'est dimanche, et je croise une bonne dizaine de cyclistes "course" avec de belles tenues... et des chaussettes blanches jusqu'aux genoux.




Je trouve la 1ère journée assez dure avec ce vent (et encore heureux que je n'ai pas à porter les affaires de camping sur le vélo), 
 
et à Santa Cruz del Norte (60 kms) je cherche déjà une casa pour la nuit, ce sera 25 cuc chez Jordan pour un lit à ressorts abominables (le matelas de l'hostel Mango était tellement confortable !),  mais c'est une toute petite ville et pas trop le choix.  Diner juste à côté d'une grande pizza + une cerveza. 

Le lendemain, pas de petit déj ni d'eau potable pour remplir mes bidons chez Jordan, sur la place, je prends un café avec un "pan con mantequilla" (genre panini) et une grande bouteille d'eau pour la route. Toujours du vent, mais plutôt moins, du soleil, des côtes jusqu'à Matanzas. 








Je suis curieuse de voir les plages et je traverse la route pour voir celle de la Rotilla puis j'entre dans Playa Jibacoa, où il y a plein de campismos dont certains sont ouverts aux étrangers, ça pourrait être une option ultérieurement. Mais les plages sont presque désertes, et je ne suis pas tentée non plus, avec ce vent !
Je m'arrête à un stand "pan con lechón" en plein milieu de la campagne pour un jus d'orange très sucré encore avec des beignets de yucca (manioc), et je discute avec la jeune femme qui les vend : il y a à côté d'elle un exemplaire de la Bible avec plein de post-it, et elle m'explique que tout ce qui va nous arriver est écrit dans la bible, y compris la fin du monde qui se rapproche.



Fédération des femmes cubaines




A Matanzas, les propriétaires de la casa indiquée par Carlos semblent absents, alors je vais m'installer à celle d'en face,  pour le même prix qu'hier et bien mieux (un peu kitsch mais nickel, et avec le desayuno !)
Le soir, un mojito, faut bien ça, suivi de pâtes artisanales au "Fettucine".

1 commentaire:

  1. Ton séjour à LA HAVANE, ns rappelle le nôtre en 1999 : peu de changements : ns ne ns souvenions plus de la statue du Christ! Es-tu entrée à l'hôtelNacional(souvenirs des stars US) ? Il faut voir la maison d'HEMINGWAY. Tous les circuits en effet se font ds l'autre sens.
    Bonne route - Bises
    ML/BB

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