Finalement, la journée de route entre Cienfuegos et Trinidad se passe très
bien. Petit déj copieux comme d'habitude : Tita me rajoute des tranches de pâte
de goyave confite, pour me donner des forces, mmmm ! et une banane et une
goyave en plus pour la route.
Sur la route de Trinidad |
Elle me confie une mission : rapporter 2 jeux de
clés à Juanita (ma casa de ce soir à Trinidad), que des voyageurs avaient
oublié de lui rendre en partant. Je pars à 8h, et les 80 et quelques kms
passent plutôt bien. Il y a toujours du vent, mais je vais contourner le massif
de l'Escambrey, qui m'abrite, la route est agréable, vallonnée, très belle et
son revêtement est plutôt bien roulant, beaucoup de végétation, puis on longe
la côte jusqu'à Trinidad.
Juanita ne peut pas m'accueillir, et ça ne m'étonne pas trop, car les
Françaises de ma casa dormaient encore ce matin quand je suis partie, mais
elles allaient aussi à Trinidad, ...et comme nous allons tous de préférence
dans les casas du réseau de Carlos ! Mais elle me conduit dans une autre casa
de la même rue, où je suis très bien reçue également. Toute la journée en
roulant, j'ai réfléchi, tricoté et retricoté mes plans à venir. Toujours pour
des raisons de timing, (je voudrais me synchroniser avec mes amis Martine et
Marino, qui seront à Trinidad dans 10 jours), je décide finalement de laisser
mon vélo dans cette casa, où je reviendrai donc dans 10 jours. Ça m'évitera de
maltraiter mon vélo dans la soute du bus, et j'espère que le temps gagné me
permettra de voir plus de sites.
Je me réjouis de revenir à Trinidad bientôt, ça promet de belles visites. En attendant, je vais faire un tour dans le centre. Oh là là, les pavés des rues sont traîtres !
Les pavés.... |
Je vais m'asseoir comme tout le monde sur les marches de la casa de la Trova, pour écouter la musique en surfant sur Internet.
Sur les marches de la Casa Trova |
Super musiciens |
Puis je retrouve par hasard Christian,
un Normand rencontré la veille à Cienfuegos, et on va manger dans un petit
resto extra, où de super musiciens viennent jouer toute la soirée, tous les
airs (connus) que j'avais grande envie d'entendre : Guantamera, Chan chan,
Quizás, Besame mucho....
Le lendemain, réveil encore bien matinal pour moi, car le bus pour Santiago part à 8h, mais check in à 7h30. A Sancti spiritus monte une jeune Française déjà rencontrée à la Havane, et qui revient de Viñales. Finalement, je n'arrête pas de retrouver des connaissances ! Elle descend à Camaguey, mais sûrement on.se retrouvera à Santiago !
La journée de bus est longue, mais je ne regrette pas d'y être quand je vois les feuilles des bananiers secouées par le vent qui a soufflé sans arrêt !
Le lendemain, réveil encore bien matinal pour moi, car le bus pour Santiago part à 8h, mais check in à 7h30. A Sancti spiritus monte une jeune Française déjà rencontrée à la Havane, et qui revient de Viñales. Finalement, je n'arrête pas de retrouver des connaissances ! Elle descend à Camaguey, mais sûrement on.se retrouvera à Santiago !
La journée de bus est longue, mais je ne regrette pas d'y être quand je vois les feuilles des bananiers secouées par le vent qui a soufflé sans arrêt !
On arrive avec une heure de retard à Santiago, il est 22h, et comme je veux
esquiver les taxis, je me perds un peu pour trouver ma casa. Mais prévenue par
Juanita, mon hôtesse attendait bien una chica con bici (mais sans bici ce
soir). La chambre est sur les toits, au 3eme étage, heureusement que je suis sans
vélo finalement. Le matin, je découvre la terrasse et c'est extraordinaire !
La terrasse de ma Casa à Santiago |
Et la vue... |
Mon hôtesse ce matin porte un masque, elle m'explique qu'elle a des allergies,
et qu'elle est obligée d'en porter un, à cause du coronavirus.
Dans la rue, je me fais vite un "copain" assez collant qui me suit partout. Il me parle aussi du virus. C'est devenu le sujet de conversation numéro 1 depuis quelques temps. Il m'accompagne à Cubatur (chercher un billet de bus pour demain qui va à Baracoa), et commence à avoir des tas de projets pour moi. Je lui achète à sa demande 2 bouteilles d'huile et lui assure que je ne cherche pas de fiancé pour le moment.
Dans la rue, je me fais vite un "copain" assez collant qui me suit partout. Il me parle aussi du virus. C'est devenu le sujet de conversation numéro 1 depuis quelques temps. Il m'accompagne à Cubatur (chercher un billet de bus pour demain qui va à Baracoa), et commence à avoir des tas de projets pour moi. Je lui achète à sa demande 2 bouteilles d'huile et lui assure que je ne cherche pas de fiancé pour le moment.
Enfin tranquille pour explorer la
ville, je vais faire un peu d'Internet au parc Cespedes, mais l'ombre y est
rare. De très beaux bâtiments tout autour de moi, et de la musique aussi!
Je vois que tes charmes font des ravages sur les cubains, mais que tu ne succombes pas à la tentation. Santiago est une très belle ville coloniale. A Paris, psychose du virus. Bises
RépondreSupprimerHey Joe
RépondreSupprimerbravo, brava !
Besos.
Olivier.