vendredi 13 mars 2020

.De Cienfuegos à Santiago



Finalement, la journée de route entre Cienfuegos et Trinidad se passe très bien. Petit déj copieux comme d'habitude : Tita me rajoute des tranches de pâte de goyave confite, pour me donner des forces, mmmm ! et une banane et une goyave en plus pour la route.
Sur la route de Trinidad

 Elle me confie une mission : rapporter 2 jeux de clés à Juanita (ma casa de ce soir à Trinidad), que des voyageurs avaient oublié de lui rendre en partant. Je pars à 8h,  et les 80 et quelques kms passent plutôt bien. Il y a toujours du vent, mais je vais contourner le massif de l'Escambrey, qui m'abrite, la route est agréable, vallonnée, très belle et son revêtement est plutôt bien roulant, beaucoup de végétation, puis on longe la côte jusqu'à Trinidad. 


Indien Taïnos





 
Juanita ne peut pas m'accueillir, et ça ne m'étonne pas trop, car les Françaises de ma casa dormaient encore ce matin quand je suis partie, mais elles allaient aussi à Trinidad, ...et comme nous allons tous de préférence dans les casas du réseau de Carlos ! Mais elle me conduit dans une autre casa de la même rue, où je suis très bien reçue également. Toute la journée en roulant, j'ai réfléchi, tricoté et retricoté mes plans à venir. Toujours pour des raisons de timing, (je voudrais me synchroniser avec mes amis Martine et Marino, qui seront à Trinidad dans 10 jours), je décide finalement de laisser mon vélo dans cette casa, où je reviendrai donc dans 10 jours. Ça m'évitera de maltraiter mon vélo dans la soute du bus, et j'espère que le temps gagné me permettra de voir plus de sites.

Je me réjouis de revenir à Trinidad bientôt, ça promet de belles visites. En attendant, je vais faire un tour dans le centre. Oh là là,  les pavés des rues sont traîtres !
Les pavés....

Je vais m'asseoir comme tout le monde sur les marches de la casa de la Trova, pour écouter la musique en surfant sur Internet. 
Sur les marches de la Casa Trova


Super musiciens

Puis je retrouve par hasard Christian, un Normand rencontré la veille à Cienfuegos, et on va manger dans un petit resto extra, où de super musiciens viennent jouer toute la soirée, tous les airs (connus) que j'avais grande envie d'entendre : Guantamera, Chan chan, Quizás, Besame mucho....
Le lendemain, réveil encore bien matinal pour moi, car le bus pour Santiago part à 8h, mais check in à 7h30. A Sancti spiritus monte une jeune Française déjà rencontrée à la Havane, et qui revient de Viñales. Finalement,  je n'arrête pas de retrouver des connaissances ! Elle descend à Camaguey, mais sûrement on.se retrouvera à Santiago !
La journée de bus est longue, mais je ne regrette pas d'y être quand je vois les feuilles des bananiers secouées par le vent qui a soufflé sans arrêt !
On arrive avec une heure de retard à Santiago, il est 22h, et comme je veux esquiver les taxis, je me perds un peu pour trouver ma casa. Mais prévenue par Juanita, mon hôtesse attendait bien una chica con bici (mais sans bici ce soir). La chambre est sur les toits, au 3eme étage, heureusement que je suis sans vélo finalement. Le matin, je découvre la terrasse et c'est extraordinaire !
La terrasse de ma Casa à Santiago



Et la vue...

 Mon hôtesse ce matin porte un masque, elle m'explique qu'elle a des allergies, et qu'elle est obligée d'en porter un, à cause du coronavirus.
Dans la rue, je me fais vite un "copain" assez collant qui me suit partout. Il me parle aussi du virus. C'est devenu le sujet de conversation numéro 1 depuis quelques temps. Il m'accompagne à Cubatur (chercher un billet de bus pour demain qui va à Baracoa), et commence à avoir des tas de projets pour moi. Je lui achète à sa demande 2 bouteilles d'huile et lui assure que je ne cherche pas de fiancé pour le moment.
 Enfin tranquille pour explorer la ville, je vais faire un peu d'Internet au parc Cespedes, mais l'ombre y est rare. De très beaux bâtiments tout autour de moi, et de la musique aussi!

2 commentaires:

  1. Je vois que tes charmes font des ravages sur les cubains, mais que tu ne succombes pas à la tentation. Santiago est une très belle ville coloniale. A Paris, psychose du virus. Bises

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  2. Hey Joe

    bravo, brava !
    Besos.

    Olivier.

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